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mardi 21 mai 2013




Mohand Tahar Yala, général à la retraite et ancien commandant des forces navales algérienne, s’en est pris violemment à Abdelaziz Bouteflika. Dans une contribution adressée à l’ensemble des médias algériens, le général accuse Bouteflika  d’être à l’origine de   »la rapine qui s’est installée et généralisée » en Algérie.
« Son rôle est déterminant dans ce processus. Il ne faut surtout pas s’étonner parce que rien ne peut effacer le verdict de la Cour des comptes rendu le 8 août 1983 sur les détournements effectués par lui, lorsqu’il était ministre, à l’époque où les lois étaient pourtant très sévères et traitaient les détournements de crimes économiques », a accusé le général à la retraite d’après lequel Bouteflika  »s’est entouré d’individus qui, en son nom, et avec son accord, corrompent, volent, pillent et trahissent ». Mohand Tahar Yala  sonne une très lourde charge à l’encontre du Président de la République qui demeure toujours absent à la tête de l’Etat à cause de sa maladie. Ainsi, l’ancien commandant des forces navales a accusé Bouteflika de haute trahison car il « ne peut d’aucune manière feindre d’ignorer ces crimes contre notre peuple ». « Il les a maintenus et protégés. C’est lui, ajoute également Mohand Tahar Yala, qui, en toute connaissance d’effets et de conséquences, a supprimé le Haut Conseil de la monnaie et du crédit et le Conseil supérieur de l’énergie. C’est une manœuvre concertée et voulue, qui a pour but la neutralisation de tous les organes de contrôle, pour que les crimes cessent d’être apparents, et donner liberté et aise aux criminels et complices ».
Enfin, le général à la retraite qui n’a pas caché, auparavant, ses ambitions politiques et présidentielles, a plaidé pour l’interruption du mandat actuel d’Abdelaziz Bouteflika. Il faut d’abord exclure l’idée d’un quatrième mandat pour l’actuel Président, lequel donnerait le coup de grâce à notre pays. Il est également urgent d’interrompre le cours de l’actuel mandat. Chaque jour compte. Chaque jour nous rapproche du terme fatal et du chaos », souligne-t-il en mettant en exergue le bilan catastrophique des 14 ans de règne du Chef de l’Etat coupable, aux yeux du général, d’une grande trahison envers l’Algérie. « Je ne connais pas de cas semblables dans le monde où la haute trahison a été ainsi portée au pouvoir », a-t-il dénoncé en dernier lieu.

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