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vendredi 3 juillet 2015

"زلة لسان" أصغر وزيرة في حكومة سلال



Vidéo. La bourde de la ministre Houda Imane Feraoun enflamme le web



La toute nouvelle ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imane Feraoun, qui a officiellement intégré le Comité central du parti. Avec elle, ils sont désormais pas moins de 14 ministres en exercice à figurer dans le Comité central. En effet, en déplacement à Sétif, le fief de Belayat chef de fil des frondeurs anti Saidani et dans un discours filmé, la plus jeune ministre du gouvernement Sellal 4, a prononcé une bourde qui enflamme le web et les réseaux sociaux en félicitant les militants de la wilaya de Sétif qui, selon elle, a produis  des Moudjahidines avant l'indépendance et des Moudjahidines après l'indépendance !

Les photos choquantes d'un hôpital algérien

Des photos largement diffusées sur les réseaux sociaux montrent un état plus que désastreux d'un hôpital algérien, en plus de la négligence des malades on voit bien du personnel qui s'occupe des smartphones au lieu des patients ainsi qu'un manque d’hygiène flagrant. En effet, Selon des statistiques récentes, pas moins de 30% des malades hospitalisés dans les hôpitaux publics en Algérie contractent des infections nosocomiales, en raison de l’absence d’hygiène. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique en Algérie. 

Manque d’hygiène, dégradation du matériel, délabrement des installations…, la situation dans nos hôpitaux est tout simplement scandaleuse. Maintes fois dénoncée, décriée, elle doit pourtant être rappelée encore et encore pour peut-être réussir à déclencher un déclic et surtout éviter qu’elle ne se banalise.

En Algérie, l’hygiène dans les hôpitaux est un sujet d’actualité qui fait couler beaucoup d’encre car la situation y est déplorable. Ce problème se pose aussi bien dans le secteur public que privé où les règles d’hygiène et de sécurité les plus élémentaires ne sont pas respectées. La plupart, pour ne pas dire toutes les structures de santé publiques et privées offrent un tableau des plus sombres.
Les promesses sans lendemain des différents ministres qui se sont succédé à la tête de ce département n’ont pas fait évoluer les choses, et ce, malgré le budget colossal qui est alloué chaque année au secteur.









mardi 30 juin 2015

Le ramadan est le neuvième mois du calendrier islamique, un calendrier lunaire. En conséquence, le calendrier islamique est plus court que le calendrier grégorien. Ainsi, le ramadan a lieu 10 ou 11 jours plus tôt d'année en année.

Le ramadan est le mois prétendument paisible et sacré des musulmans qui sont, durant cette période "bénie", censés se démontrer et démontrer au monde leur maîtrise de soi, leur force intérieure, leur spiritualité, leur détermination, leur caractère paisible, leur humilité et tout un tas d'autres qualités.
C'est ce qu'ils disent, et c'est ce que les naïfs Occidentaux gobent, malgré tous les constats contraires qui, pourtant, crèvent les yeux.

Avant d'aller plus loin, une question s'impose: si Allah était vraiment dieu, pourquoi a-t-il imposé aux musulmans un faux calendrier? Pourtant, les Arabes de la période pré-islamique, période que Mahomet avait dénommé Jahyliya (période d'ignorance), avaient divisé leur année en 13 mois de 28 jours (364 jours) et pourquoi Mahomet leur a fait adopter le cycle lunaire et ses 12 mois de 28 jours? Où se situe l'ignorance? Chez les Arabes pré-islamiques ou chez Mahomet? Les musulmans devraient se poser la question (lire également mon post Vive le ramadan des ignares!).

Revenons au ramadan, pour un autre constat: c'est durant ce mois qu'on dénombre, d'une année à l'autre, une recrudescence de violence qui fait de cette période la plus meurtrière de l'année. Que ce soit dans des guerres, des attentats, des attaques-suicide, ou encore dans des accidents du travail, de circulation, accidents domestiques ou autres. Un phénomène planétaire, connu au Maroc sous les noms de "tramden" (charcutage) ou de "mramden" (incontrôlable), et désigné partout dans le monde musulman par l'expression "rage du ramadan". Parmi les multiples raisons de cette hausse de la criminalité, il y a bien sûr les nombreux appels au combat contenus dans le coran.

- Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés[1]. - Dis : "Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au sentier d'Allah, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants .L'association est plus grave que le meurtre" ( 2:217).
- Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés (9:29).

Un beau résumé de la légendaire tolérance de l'islam, de toute sa spiritualité et de toute la moralité de Mahomet, qui a, par ces versets, légitimé la guerre en tous temps et en tous lieux, sauf "près de la mosquée sacrée", la Grande mosquée de la Mecque.
En effet, la violence islamique durant le ramadan a commencé avec Mahomet. C'est lui qui a mené la bataille de Badr, la première guerre contre les "infidèles", durant le ramadan de l'an 624. Par conséquent, les massacres et les tueries actuelles sont bien un enseignement du "beau modèle" Mahomet, qui est pour l'islam "l'être le plus parfait de la création". Un héritage légué aux musulmans et que ceux-ci se font un devoir (et aussi un plaisir pour certains d'entre-eux), de perpétuer. S'il fallait une preuve, il suffit de consulter la liste des batailles menées par les musulmans durant le ramadan.
Le conflit israélo-arabe de 1973 est d'ailleurs appelé "guerre du ramadan" par les Arabo-musulmans. Plus récemment, durant le second conflit irakien, le mois de ramadan a vu à chaque fois une hausse spectaculaire des actes violents et des attaques contre les troupes américaines, atteignant un pic en 2007, avec plus de 1400 attentats et attaques-suicide. Et quand, ces jours derniers, les musulmans de l'Etat islamique parlent du djihad durant le ramadan, ils ne font que se conformer aux obligations islamiques qu'on retrouve tant dans le coran que dans les recueils de hadiths:
"Les meilleurs actes qui vous rapprochent d'Allah résident dans le djihad, alors accourez durant ce mois sacré pour envahir [des territoires] et tomber en martyrs. Musulmans et djihadistes de par le monde, faites en sorte que le ramadan soit un mois de malheurs pour les kuffars. Celui qui est doué de raison doit prendre soin d’être constamment au djihad pendant le ramadan car aucune adoration n’équivaut au djihad. Le djihad pendant le ramadan n’équivaut en rien au djihad dans un autre mois".


Les autres raisons qui poussent les musulmans à redoubler de violence durant le ramadan sont dus aux effets conjugués des interdictions diurnes de boire, de manger, de fumer, de chiquer (beaucoup de musulmans chiquent ou se droguent), aux excès nocturnes de ripailles et de fiestas et à l'accumulation de la fatigue. Mais surtout, ils sont dus à une irritabilité et une irascibilité hors du commun. Les arabo-musulmans sont réputés parmi les plus susceptibles et les plus colériques du monde et en période de ramadan, cet état ne fait qu'empirer. Surtout quant le ramadan tombe en été: journées interminables et fortes chaleurs n'arrangent rien, bien au contraire.

En Algérie, une étude menée par un institut algérien indépendant avait été censurée et tout l'équipement informatique de l'institut saisi par les autorités de ce pays. Cette étude a fini tout de même par paraître en 2012 grâce à un concours de circonstances: le directeur de cet institut a retrouvé une clé USB qui n'avait pas été saisie par les autorités et qui contenait tous les résultat de l'étude. C'est ainsi qu'a été révélée l'incroyable vague de criminalité qui avait sévit dans ce pays durant le "mois sacré" (lire Ramadan en Algérie: attention danger!). On y apprend que la petite délinquance avait augmenté de 220 %, les rixes et agressions de 320 %, les violences contre les femmes et les enfants de 120 % et les accidents de toutes sortes de 410 %. Le tout ayant entraîné une surmortalité de 80 %.

Ce phénomène n'est pas spécifique à l'Algérie, il est juste spécifique à l'islam, partout où sa présence est significative. Voir les conditions horribles de la décapitation de ce chef d'entreprise de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) et la réaction de la femme de l'assassin, qui a déclaré que son mari est un musulman tout ce qu'il y a de normal, qui fait le ramadan (sic). C'est d'ailleurs strictement vrai: il faut être un musulman ordinaire pour commettre des atrocités sans nom, car c'est bien en application du coran et de la sunna qu'elles sont commises.

Les musulmans nous le prouvent chaque jour: l'islam est aujourd'hui devenu le premier destructeur de l'humanité, la première cause mondiale de mort violente. Un triste record corroboré par une étude réalisée par Gunnar Heinsohn. Ce professeur émérite de sciences sociales de l'Université de Brême a réalisé une étude sur les conflits à travers le monde au cours des 60 dernières années. Il en a conclu qu'environ 11 millions de musulmans ont péri dans ces conflits, dont plus de 90% tués par d'autres musulmans!

Les musulmans ne font pas que s'entre-tuer. Ils s'en prennent aussi aux autres. La haine envers les non-musulmans, entretenue par le coran, les tafsirs (exégèses), les hadiths (recueils des paroles et actes de Mahomet) et les sirat (biographies de Mahomet) fait que les non-musulmans sont particulièrement ciblés durant le ramadan. Ainsi, en Algérie (encore), et tout particulièrement en Kabylie, tous les ans a lieu la chasse aux non-jeûneurs. Ailleurs, ce sont les églises qui sont brûlées (lire l'article du Daily Post, information passée sous silence par la presse française). On comprend la signification de ces actes quand on sait qu'en terre musulmane, les lieux de cultes juifs et chrétiens, seuls autorisés par l'islam, sont tout juste tolérés et ne peuvent être ni rénovés, ni réparés ni entretenus. Une manière d'éradiquer ces religions à plus ou moins longue échéance, pendant que l'Occident n'en finit pas de construire des mosquées sur son sol, que ce soit en Europe, en Amérique du Nord ou en Océanie.

Aujourd'hui, nous tous, non-musulmans, sommes engagés dans une guerre à mort, non pas contre les terroristes, extrémistes, djihadistes, fondamentalistes, etc... mais bien contre l'islam, autoproclamé religion alors que c'est juste une secte, malgré son milliard et demi d'adeptes. Un fait que l'Occident, englué dans ses mensonges du politiquement correct, refuse de reconnaître, mais qui s'imposera tôt ou tard, et malheureusement avec tout le contingent de violence que l'islam véhicule par sa nature. Car l'islam, depuis sa création, n'a connu qu'une seule manière de se développer: par le Sseif, le Sabre islamique. Et partout où il a réussi à s'imposer et à perdurer, il ne le doit qu'au règne de la terreur qu'il a imposé aux populations conquises. Et au maintien de ces populations dans la plus grande ignorance ...

Maintenir la Oumma dans l'ignorance
Coran 8:39: "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah".

... et le plus grand déni historique. A tel point qu'aujourd'hui, si vous dites à un musulman d'Egypte qu'il n'est pas Arabe, il est capable de vous trucider.
__________________________________

[1] Le coran reprend l'expression "les mois sacrés" telle qu'elle était utilisée par les Arabes pré-islamiques. Ceux-ci, considérés comme des sauvages et des ignares par Mahomet, avaient pourtant instauré des trêves durant leurs quatre mois sacrés, des trêves qui interdisaient toute activité guerrière et tout pillage durant ces périodes.

mercredi 24 juin 2015

vendredi 15 mai 2015

La vérité vient d’éclater :
Le communiqué est tombé le 14 mai 2015 ! Le groupe terroriste Al Mourabitoune, dirigé par le terroriste algérien Belmokhtar, alias Monsieur Marlboro, annonce son allégeance à DAESH.
15/05/2015 - 13:49 mis a jour le 15/05/2015 - 13:28 par Farid Mnebhi

A noter qu’Al Mourabitoune est né de la fusion en 2013 du groupe des "Signataires par le sang" de Mokhtar Belmokhtar, un ex-chef d’AQMI, et du MUJAO, un des groupes jihadistes ayant contrôlé le Nord du Mali pendant près d’un an, entre le premier trimestre 2012 et début 2013.
Cependant, ce qui devrait attirer l’attention de toute personne avertie, c’est que ce communiqué d’allégeance est signé Adnan Abou Walid Sahraoui, nouvel émir de cette organisation terroriste d’une extrême violence qui agit en toute impunité sur le territoire algérien et s’attaque, depuis ses bases arrières algériennes, au Mali, à la Libye et
à la Tunisie. Pour preuves, l’attaque du site gazier algérien In Amenas en janvier 2013 au cours de laquelle les forces de sécurité algériennes ont éliminé toutes traces de connivence, l’attentat de Bamako en mars 2014, au cours duquel un français, un belge et trois maliens ont été abattus dans un restaurant, l’attentat suicide contre une base de la MINUSMA à Ansongo, près de GAO, le 15 avril 2015, l’attentat du Musée du Bardo le 18 mars 2015 à Tunis et tant d’autres.
Ce communiqué d’allégeance à DAESH du groupe terroriste Al Mourabitoune est signé par Adnan Abou Walid Sahraoui (Lehbib Ould Ali Ould Saïd Ould Joumani de son vrai nom) un sinistre individu, surnommé "l’exécuteur", qui s’est exprimé à de multiples reprises, au nom du MUJAO mais aussi d’Al-Morabitoune, notamment pour revendiquer des enlèvements ou attaques dans le Nord du Mali.
Dans ce communiqué il appelle, en sa qualité de nouvel émir d’Al Mourabitoune, tous les mouvements jihadistes à prêter allégeance au Chef de DAESH pour unifier la parole des musulmans et resserrer leurs rangs. Ainsi avec cette signature du terroriste Adnan Abou Walid Sahraoui, les lecteurs et les responsables des pays démocratiques et de ceux qui soutiennent le polisario mais aussi les ONG’s, ne peuvent plus ignorer que ce sinistre individu est un pur produit du polisario. Il a reçu, avec de nombreux miliciens polisariens, une formation à la soit disant "école du 9 juin", près de Rabouni, puis à la pseudo "école militaire du chahid El Ouali" (connu sous le nom de mouqataa), sous la supervision d’instructeurs algériens et de l’algérien Mohamed Lamin El Bouhali, dit ministre de la défense de la fantomatique RASD et prétendant à la succession de son chef, le renégat Mohamed Abdelaziz.
Avec ce communiqué signé par un milicien polisarien venu des camps de Tindouf, le doute n’est plus permis. Oui ! le polisario est une organisation terroriste qui menace la paix et la sécurité des pays de la région et même mondiale. Oui ! l’Algérie est aussi complice des groupes terroristes qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne via son territoire ! Oui ! Tindouf est le centre névralgique du terrorisme et de la criminalité internationale.
Farid Mnebhi

dimanche 10 mai 2015

Manifestation à Mahabad au kurdistan iranien après la mort d'une jeune f...



dimanche 10 mai 2015

Au pays des mollahs, le viol est halal !
Une jeune kurde se jette par le balcon d’un hôtel pour échapper au viol d’un agent des services de renseignement iranien.
samedi 9 mai 2015
par Masin


Farinaz Khosravani, jeune kurde de 26 ans.

L’Iran est un régime islamiste, une dictature d’un autre âge dont toute une civilisation, la civilisation perse qui a marqué l’Humanité, a été réduite en cendres par cette religion obscurantiste qui s’est emparée du pouvoir dans cette région du monde. La Révolution islamique ayant porté Ayatollah Khomeini au pouvoir en février 1979 n’a fait que pousser ce pays dans le précipice. C’est ainsi que la police des mœurs a vu le jour avec ce nouveau régime, une institution appelée Gasht e Ershad ("police de la vertu" en persan) et dont le rôle est de veiller au respect des codes vestimentaires stricts en vigueur depuis la prise du pouvoir par les mollahs. Des soldats de la vertu et des mœurs se promènent dans les rues pour vérifier que les femmes respectent la charia, la loi islamique. Et gare à celle qui laisse dépasser un cheveu !
En décembre 2014, Le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran(CSDHI) fait état de femmes maltraitées par la police des mœurs à Téhéran car elles portent des chapeaux [1]. Le chef de la police des mœurs à Téhéran, au grade de colonel, estime alors qu’il est "indécent que les femmes portent des chapeaux", car, selon lui, "le chapeau ne pourra certainement pas être considéré comme un voile complet pour les femmes" avant de conclure que "le fait que les femmes portent des chapeaux est un spectacle nuisible pour la chasteté publique". Voici donc ce qui préoccupe un Etat islamique comme l’Iran.
En mai 2014, ce sont des milliers d’hommes qui ont manifesté dans les rues de Téhéran pour dénoncer le "non-respect" du code vestimentaire auquel les Iraniennes sont censées se soumettre selon la Charia [2].

Mais voilà que ces soldats qui dictent la morale et la vertu aux femmes n’hésitent pas à abuser d’elles lorsqu’ils se retrouvent seuls face à elles.

C’est du moins ce qui s’est passé le 4 mai 2015 dans la ville kurde de Mahabad, au nord-ouest du territoire de l’Etat iranien. En effet, un agent des services de renseignements iraniens a voulu abuser sexuellement d’une jeune fille à l’hôtel où elle travaille. Son statut d’agent de la police semble lui assurer plein de droits y compris celui de disposer sexuellement de jeunes filles !

Farinaz Khosravani, la jeune kurde âgée de vingt-six ans, qui travaille dans cet hôtel où l’agent des services de renseignements iranien était venu commettre son délit en tentant de la violer, ne s’est pas laissée faire et s’est débattue tentant la fuite. Selon le site Iran Manif, pour fuir son agresseur, au quatrième étage de cet hôtel, la jeune fille "est passée par-dessus la balustrade dans l’espoir d’atteindre le balcon du dessous ou une autre issue. Ses bras l’ont lâchée. Farinaz s’est écrasée en bas de cet hôtel où elle travaillait pour faire vivre sa famille.

Ce qui est arrivé à la jeune Farinaz n’a pas laissé indifférents les habitants de la ville kurde qui sont sortis dans les rues le 7 mai pour dénoncer cet abus de pouvoir des membres du régime iranien. Scandalisés par le décès d’une jeune fille innocente et qui a voulu défendre sa dignité, ils se sont rassemblés devant l’hôtel Tarai où a eu le drame et ont laissé exploser leur colère allant jusqu’à mettre le feu à l’hôtel. Les manifestants sont restés dans la rue où des affrontements avec les forces de répression ont duré jusqu’à tard dans la nuit. Selon le site Solidarité ouvrière, "des drapeaux de la République islamique ont été brûlés" [3]. Les manifestants ont également mis le feu aux portraits de Khamenei et ont affronté les forces anti-émeutes avec lesquelles ils se sont battus. C’est le ras-le-bol de la dictature religieuse iranienne qui s’exprime dans cette ville kurde. 

Drapeau iranien brûlé à Mahabad.

Dans un communiqué daté du 8 mai 2015, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a dénoncé l’ignoble acte des services de renseignements iraniens, a salué la mémoire de la jeune Farinaz et a rendu hommage à la population de Mahabad qui s’est soulevée contre l’injustice des autorités iraniennes. La présidente de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a exhorté l’ensemble des Iraniens et en particulier les jeunes à se dresser en soutien aux habitants de Mahabad [4]. Le CNRI qui, dans un communiqué en date du 9 mai 2015, dénonce des "arrestations massives et un état de siège non déclaré à Mahabad". La sauvagerie de l’intervention des forces anti-émeutes iraniennes a fait des dizaines de blessés. Des centaines de personnes ont été arrêtées et nombre d’entre elles transférées dans des prisons de villes voisines. Des descentes chez les habitants ont été effectuées pour procéder à des arrestations. C’est un véritable climat d’insurrection qui règne dans cette ville kurde. Dans son communiqué, le CNRI "appelle le peuple iranien à exprimer sa solidarité avec la population du Kurdistan contre la tyrannie religieuse, et à apporter une assistance à la vaillante Mahabad. Il exhorte la communauté et les instances internationales des droits humains à "intervenir rapidement et de manière efficace pour contraindre les criminels au pouvoir en Iran à cesser la répression et les arrestations arbitraires dans cette ville et à libérer sans délai toutes les personnes arrêtées [5]

En France, la communauté kurde se mobilise et appelle à un rassemblement devant l’ambassade d’Iran le lundi 11 mai à 15h, situé dans le 16eme arrondissement à Paris (4, avenue d’Iéna) afin de protester contre le régime iranien responsable de la mort de la jeune Farinaz Khorsrwni.

Que cet abus de pouvoir du régime iranien qui a soulevé les Kurdes de Mahabad soit le coup d’envoi d’une insurrection, d’une révolution des Kurdes contre la tyrannie islamique de Téhéran. Ainsi Mahabad, l’ancienne cité-symbole de l’indépendantisme kurde et qui fut la capitale de l’éphémère République de Mahabad (ou la République du Kurdistan) créée en 1946 [6], donnera, peut-être, un nouvel élan au combat des indépendantistes kurdes !

La Rédaction. 



Manifestation à Mahabad, à l’est du Kurdistan, après la mort de Farinaz Khosravani


Affrontements lors des manifestations de Mahabad qui ont suivi la mort de Farinaz Khosravani





Le Kurdistan (source : Le Monde Diplomatique)


Mahabad

Notes

[6L’éphémère République kurde de Mahabad est proclamée le 22 janvier 1946 et dissoute par les troupes du chah Mohammed Reza en décembre de la même année. Qazi Muhammad, président de la République de Mahabad a profité de la crise irano-soviétique pour proclamer l’indépendance de ce territoire kurde, une initiative qui a bénificié du soutien des Soviétiques. Après la disparition de la république, Qazi Muhammad est exécuté en public au centre de Mahabad. Cette République, même éphémère, reste un élément important dans l’imaginaire kurde et un symbole important pour les indépendantistes.
Le président actuel du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, est né à Mahabad quand son père, le général Moustafa Barazani, était le général en chef de Mahabad.


Farinaz Khosravani, jeune kurde de 26 ans.

L’Iran est un régime islamiste, une dictature d’un autre âge dont toute une civilisation, la civilisation perse qui a marqué l’Humanité, a été réduite en cendres par cette religion obscurantiste qui s’est emparée du pouvoir dans cette région du monde. La Révolution islamique ayant porté Ayatollah Khomeini au pouvoir en février 1979 n’a fait que pousser ce pays dans le précipice. C’est ainsi que la police des mœurs a vu le jour avec ce nouveau régime, une institution appelée Gasht e Ershad ("police de la vertu" en persan) et dont le rôle est de veiller au respect des codes vestimentaires stricts en vigueur depuis la prise du pouvoir par les mollahs. Des soldats de la vertu et des mœurs se promènent dans les rues pour vérifier que les femmes respectent la charia, la loi islamique. Et gare à celle qui laisse dépasser un cheveu !
En décembre 2014, Le Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran(CSDHI) fait état de femmes maltraitées par la police des mœurs à Téhéran car elles portent des chapeaux [1]. Le chef de la police des mœurs à Téhéran, au grade de colonel, estime alors qu’il est "indécent que les femmes portent des chapeaux", car, selon lui, "le chapeau ne pourra certainement pas être considéré comme un voile complet pour les femmes" avant de conclure que "le fait que les femmes portent des chapeaux est un spectacle nuisible pour la chasteté publique". Voici donc ce qui préoccupe un Etat islamique comme l’Iran.
En mai 2014, ce sont des milliers d’hommes qui ont manifesté dans les rues de Téhéran pour dénoncer le "non-respect" du code vestimentaire auquel les Iraniennes sont censées se soumettre selon la Charia [2].

Mais voilà que ces soldats qui dictent la morale et la vertu aux femmes n’hésitent pas à abuser d’elles lorsqu’ils se retrouvent seuls face à elles.

C’est du moins ce qui s’est passé le 4 mai 2015 dans la ville kurde de Mahabad, au nord-ouest du territoire de l’Etat iranien. En effet, un agent des services de renseignements iraniens a voulu abuser sexuellement d’une jeune fille à l’hôtel où elle travaille. Son statut d’agent de la police semble lui assurer plein de droits y compris celui de disposer sexuellement de jeunes filles !

Farinaz Khosravani, la jeune kurde âgée de vingt-six ans, qui travaille dans cet hôtel où l’agent des services de renseignements iranien était venu commettre son délit en tentant de la violer, ne s’est pas laissée faire et s’est débattue tentant la fuite. Selon le site Iran Manif, pour fuir son agresseur, au quatrième étage de cet hôtel, la jeune fille "est passée par-dessus la balustrade dans l’espoir d’atteindre le balcon du dessous ou une autre issue. Ses bras l’ont lâchée. Farinaz s’est écrasée en bas de cet hôtel où elle travaillait pour faire vivre sa famille.

Ce qui est arrivé à la jeune Farinaz n’a pas laissé indifférents les habitants de la ville kurde qui sont sortis dans les rues le 7 mai pour dénoncer cet abus de pouvoir des membres du régime iranien. Scandalisés par le décès d’une jeune fille innocente et qui a voulu défendre sa dignité, ils se sont rassemblés devant l’hôtel Tarai où a eu le drame et ont laissé exploser leur colère allant jusqu’à mettre le feu à l’hôtel. Les manifestants sont restés dans la rue où des affrontements avec les forces de répression ont duré jusqu’à tard dans la nuit. Selon le site Solidarité ouvrière, "des drapeaux de la République islamique ont été brûlés" [3]. Les manifestants ont également mis le feu aux portraits de Khamenei et ont affronté les forces anti-émeutes avec lesquelles ils se sont battus. C’est le ras-le-bol de la dictature religieuse iranienne qui s’exprime dans cette ville kurde. 

Drapeau iranien brûlé à Mahabad.

Dans un communiqué daté du 8 mai 2015, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a dénoncé l’ignoble acte des services de renseignements iraniens, a salué la mémoire de la jeune Farinaz et a rendu hommage à la population de Mahabad qui s’est soulevée contre l’injustice des autorités iraniennes. La présidente de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a exhorté l’ensemble des Iraniens et en particulier les jeunes à se dresser en soutien aux habitants de Mahabad [4]. Le CNRI qui, dans un communiqué en date du 9 mai 2015, dénonce des "arrestations massives et un état de siège non déclaré à Mahabad". La sauvagerie de l’intervention des forces anti-émeutes iraniennes a fait des dizaines de blessés. Des centaines de personnes ont été arrêtées et nombre d’entre elles transférées dans des prisons de villes voisines. Des descentes chez les habitants ont été effectuées pour procéder à des arrestations. C’est un véritable climat d’insurrection qui règne dans cette ville kurde. Dans son communiqué, le CNRI "appelle le peuple iranien à exprimer sa solidarité avec la population du Kurdistan contre la tyrannie religieuse, et à apporter une assistance à la vaillante Mahabad. Il exhorte la communauté et les instances internationales des droits humains à "intervenir rapidement et de manière efficace pour contraindre les criminels au pouvoir en Iran à cesser la répression et les arrestations arbitraires dans cette ville et à libérer sans délai toutes les personnes arrêtées [5]

En France, la communauté kurde se mobilise et appelle à un rassemblement devant l’ambassade d’Iran le lundi 11 mai à 15h, situé dans le 16eme arrondissement à Paris (4, avenue d’Iéna) afin de protester contre le régime iranien responsable de la mort de la jeune Farinaz Khorsrwni.

Que cet abus de pouvoir du régime iranien qui a soulevé les Kurdes de Mahabad soit le coup d’envoi d’une insurrection, d’une révolution des Kurdes contre la tyrannie islamique de Téhéran. Ainsi Mahabad, l’ancienne cité-symbole de l’indépendantisme kurde et qui fut la capitale de l’éphémère République de Mahabad (ou la République du Kurdistan) créée en 1946 [6], donnera, peut-être, un nouvel élan au combat des indépendantistes kurdes !

La Rédaction. 



Manifestation à Mahabad, à l’est du Kurdistan, après la mort de Farinaz Khosravani


Affrontements lors des manifestations de Mahabad qui ont suivi la mort de Farinaz Khosravani





Le Kurdistan (source : Le Monde Diplomatique)


Mahabad

Notes

[6L’éphémère République kurde de Mahabad est proclamée le 22 janvier 1946 et dissoute par les troupes du chah Mohammed Reza en décembre de la même année. Qazi Muhammad, président de la République de Mahabad a profité de la crise irano-soviétique pour proclamer l’indépendance de ce territoire kurde, une initiative qui a bénificié du soutien des Soviétiques. Après la disparition de la république, Qazi Muhammad est exécuté en public au centre de Mahabad. Cette République, même éphémère, reste un élément important dans l’imaginaire kurde et un symbole important pour les indépendantistes.
Le président actuel du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, est né à Mahabad quand son père, le général Moustafa Barazani, était le général en chef de Mahabad.