Devant la cherté des billets d’avion vers la France
Le mouvement citoyen des Algériens en France (MCAF) appelle au boycott d’Air Algérie et Aigle Azur
Le mouvement citoyen des Algériens en France (MCAF) monte au créneau. Il dénonce, dans une déclaration rendue publique, les prix excessifs que paient les citoyens Algériens établis en France et ceux qui se déplacent entre les deux rives.
04/12/2012 - 17:06 mis a jour le 04/12/2012 - 17:10 par
Les responsables de ce mouvement pointent un doigt accusateur vers les deux compagnies aériennes, Aigle Azur et Air Algérie en l’occurrence. Ils appellent même à les boycotter momentanément, du 14 au 21 janvier prochain. « A voir, la cherté du transport, le prix exorbitant du billet d’avion et du bateau, il est bien évident que c’est Air Algérie qui tire les prix vers le haut, les autres compagnies n’ont qu’à s’aligner pour taire les vaches à lait et que nous sommes » et d’ajouter que le « duopole entre Air Algérie et son complice Aigle Azur, au détriment de cette communauté, doit cesser », peut-on lire sur la déclaration. Les rédacteurs de la déclaration vont jusqu’à accuser Air Algérie de « provoquer la pénurie de places et de jouer l’offre et la demande ».
De ce fait le Mouvement Citoyens d’Algérien en France appelle les clients de reporter « les déplacements de et vers l’Algérie vers la France, sauf dans le cas d’urgence ». Une autre action de protestation est prévue par le MCAF. Un rassemblement est prévu devant le siège de l’ambassade d’Algérie à Paris le 19 janvier prochain à Paris, à 16 heures. Les initiateurs de ce mouvement comptent inscrire leurs actions dans la durée. Dans l’optique de faire davantage de pression, cette question de la hausse des prix de déplacement sera posée par le MCAF politiquement.
Les médias et les autres organisations seront alertés pour donner plus d’ampleur à ce mouvement. Le cri au holà du MCAF a trouvé un écho largement favorable au sein de la communauté algérienne établie en France. « De nos jours, les Algériens limitent de plus en plus leurs déplacement svers le pays, vu la cherté des billets et autres frais de voyages. D’ailleurs, même leurs enfants se déracinent de leurs pays d’origine. L’initiative du MCAF faut l’encourager », nous dira un émigré parisien.
Izem Irath pour Tamurt.info
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