La presse tunisienne vient de rendre compte de la découverte, cette semaine, de tunnels reliant l’Algérie, la Tunisie et la Libye et dont se servaient des réseaux de contrebande d’armes et de munitions.
Selon nos confrères tunisiens, les forces armées tunisiennes, en collaboration avec l’ANP sur la bande frontalière algérienne, ont entrepris de neutraliser ces tunnels découverts sur la ligne frontalière qui sépare la Libye et la Tunisie d’une part, et l’Algérie d’autre part. Les autorités tunisiennes ont été, par ailleurs, alarmées et ils sont en train de surveiller attentivement les frontières sud-est du pays en redoublant de vigilance, et ce, en collaboration avec les forces algériennes.
Il faut attendre plus d’éléments pour en savoir plus, mais la recrudescence des activités terroristes dans le sud de la Tunisie cette année, dans laquelle l’Aqmi et le groupe de Mokhtar Belmokhtar sont impliqués, indiquent bien qu’il s’agit de la même entreprise terroriste qui vise à s’implanter dans la région, à partir du no man’s land qu’est devenu le Sud libyen.
En juin dernier, déjà, des médias tunisiens avaient annoncé la découverte et la fermeture de pas moins de 60 tunnels au niveau des frontières avec la Tunisie, dans une annonce qui n’a pas été très médiatisée en Algérie. Selon les mêmes sources, ces tunnels étaient situés dans quatre wilayas situées au niveau des frontières avec la Tunisie. Le grand problème, encore une fois en attendant plus d’éléments, c’est de savoir comment ces tunnels ont pu être creusés et depuis quand sont-ils utilisés ?