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jeudi 12 juin 2014

Irak : Mossoul aux mains des jihadistes



Vidéo : L’Irak sous le feu islamiste (Prise de Ninive) : bravo Obama !


Vidéo : L’Irak sous le feu islamiste (Prise de Ninive) : bravo Obama !


Depuis le retrait des forces US de l’Irak le sang n’a cessé de couler en Irak, aujourd’hui on s’attend au chaos, au carnage. comme chez le voisin syrien. Cette prise de Ninive est extrêmement dangereuse pour la suite des évènements.
par Sil - extremecentre
Vu que la presse frenchouille se contentera, comme hier soir dans le JT de France2, de raccourcis du genre « depuis l’arrivée des Américains en Irak, la situation n’a cessé de se détériorer », rappelons qu’elle s’est surtout détérioré depuis le désengagement décidé par l’administration Obama. Encore bravo la Baudruche !
Les jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés de la province de Ninive et de son chef-lieu Mossoul, deuxième ville du pays à 350 km au nord de Bagdad. Incapables de freiner l’avancée des rebelles, les forces armées ont dû prendre la fuite en abandonnant leurs munitions et véhicules militaires aux insurgés.
Sil


Jamais l’Etat Islamique d’Irak et du Levant n’aura autant crié victoire. En l’espace de 24 heures, les jihadistes de ce groupe radical ont raflé la province de Ninive puis plusieurs parties des provinces Kirkouk et de Salaheddine en Irak (nord et centre). Après la prise stratégique de la ville de Falloujah, en janvier dernier, l’Etat Islamique d’Irak et du Levant (EIIL) – ou «Da’esh», un groupe islamiste réputé ultra-violent gagne dangereusement du terrain et affole l’Occident.
En alerte, Washington a estimé ce mardi soir que le groupe «menaçait toute la région». Dépassées par ces prises de contrôle successives, les autorités irakiennes veulent donner des armes à tous les citoyens qui souhaiteraient combattre le «fléau» EIIL.
Une «menace régionale», selon Washington 
«L’EIIL représente une menace pour la stabilité de l’Irak, mais aussi pour celle de toute la région». La porte-parole du département d’Etat américain, Jennifer Psaki a annoncé dans un communiqué vouloir une «réponse forte pour repousser cette agression». Et d’ajouter : «Les Etats-Unis se tiennent aux côtés du peuple irakien, des peuples de Ninive et d’Al-Anbar qui font face à cette menace». John Kirby, le porte-parole du Pentagone a également rappelé pour sa part que l’armée américaine continuait de former les forces irakiennes à des missions antiterroristes, notamment en Jordanie depuis le début de l’année.
En une seule journée, le groupe a effectué une incroyable percée faisant tomber plusieurs régions les unes après les autres, du centre au nord de l’Irak. La première touchée a été la province de Ninive et son chef lieu Mossoul, au matin. A l’issue d’intenses combats avec l’armée et la police, les combattants ont pris le contrôle du siège du gouverneur, des prisons et des télévisions, avant la chute entière de la ville de Mossoul, indique des responsables irakiens. Cette province pétrolière sunnite est l’une des régions les plus dangereuses d’Irak.
Selon un journaliste de l’AFP sur place, l’EIIL contrôlerait également le réseau internet dans la région de Mossoul.
Plus tard dans la journée, les jihadistes de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant ont ensuite pris le contrôle de six secteurs de la région de Kirkouk, également au nord. En fin d’après-midi, c’est finalement une région de la province de Salaheddine (nord de Bagdad) qui est passée sous le giron jihadiste.
EIIL, groupuscule sunnite est né en 2004 en Irak, pays devenu au fil des années une terre d’apprentissage du jihad. L’EIIL attire de plus en plus de candidats à la guerre Sainte, favorable à l’instauration de la Charia. Très actif dans la région, le groupe ultra-violent profite du chaos en Syrie pour y semer la terreur. C’est par ailleurs cette mouvance, autrefois liée à Al-Qaïda, qui aurait «formé» Mehdi Nemmouche, terroriste français ayant abattu quatre personnes au musée juif de Bruxelles, le 24 mai.
Le gouvernement irakien appelle les citoyens à «combattre de terrorisme»
Des milices citoyennes contre «Da’esh». C’est en substance ce que propose le gouvernement irakien ce mardi. Il a en effet annoncé dans un communiqué qu’il fournirait des armes à tous les citoyens se portant volontaires pour combattre les insurgés. Le gouvernement a «créé une cellule de crise pour superviser le (…) volontariat et (…) l’armement» des citoyens volontaires, précise le texte reproduit par la télévision d’Etat, après la chute de l’ensemble de la province de Ninive (nord) aux mains des insurgés.
Le gouvernement «salue la volonté des citoyens et membres de tribus de se porter volontaires et prendre les armes (…) pour défendre la patrie et vaincre le terrorisme», a précisé ce mardi le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki.
Depuis le retrait des Etats-Unis d’Irak en 2011, la violence a atteint de tristes records dans le pays. 4 300 Irakiens ont trouvé la mort depuis le début de l’année dans des assauts ou attentats. source

Petit rappel
Le début de l’année avait mal commencé pour les forces de sécurité irakienne, qui perdirent le contrôle de la ville de Falloujah, tombée aux mains des jihadistes de l’Etat islamique en Iral et au Levant (EIIL), une organisation dirigée par Abou Bakr al-Baghdad et également très active en Syrie, où elle a recruté de nombreux combattants étrangers, pour une bonne part venus de pays occidentaux..
Depuis, les forces irakiennes ont été dans l’incapacité de reprendre Falloujah, comme elles sont également à la peine à Ramadi, chef-lieu de la province d’al-Anbar situé à 110 kilomètres à l’ouest de Bagdad. Certes, elles ont pu mettre en échec, le 7 juin, un commando terroriste qui venait de prendre en otage des étudiants de l’université de la ville, comme elles ont pu repousser une offensive fulgurante d’EIIL sur la ville de Samarra, où, pendant quelques heures, des drapeaux noirs ont été hissé sur quelques monuments.
Mais quarante-huit heures plus tard, elles ont été submergées par des centaines d’insurgés qui ont investi Mossoul, la seconde ville la plus peuplée d’Irak, situé à 350 km au nord de la capitale irakienne. Pour l’heure, l’identité des assaillants n’a pas été confirmée officiellement mais selon un officier de haut rang, il s’agirait de combattants de l’EIIL. Ces derniers ne sont pas arrêtés là puisque, dans la foulée, ils ont pris le contrôle du siège du gouverneur de la province pétrolière de Ninive, à l’issue de combats contre l’armée et la police.
« La cité de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, échappe désormais au contrôle de l’État et elle est aux mains des insurgés », a affirmé un responsable du ministère irakien de l’Intérieur. Ce qu’a confirmé le président du Parlement de cette région, Oussama al-Noujaïfi, lequel a estimé nécessaire de « de mobiliser toutes les forces et d’alerter les dirigeants dans le monde pour faire face à cette offensive terroriste ». Et d’ajouter : « Si on n’arrête pas cette offensive sur les frontières de Ninive, elle va s’étendre à tout l’Irak ».
Les combattants de l’EIIL sont relativement bien entraînés et armés tandis que les forces irakiennes paraissent désemparées, alors qu’elles sont dotées de véhicules blindés et peuvent bénéficier d’appuis aériens.
Un article de CTC Sentinel [.pdf], une publication de l’académie militaire de West Point, raconte ainsi que, le 20 avril, un peloton blindé irakien composé d’une douzaine de MT-LB et d’un char T-55 a été défait à Al-Humayrah, dans la banlieue de Ramadi. Et pour cause : les insurgés disposaient de missiles anti-char filoguidés. Sur le plan tactique, par exemple, les jihadistes immobilisent les véhicules des forces irakiennes (en général, des Hummers cédés par les Etats-Unis) en tirant sur les moteurs avec des fusils de précision de type Dragunov.
Parallèlement à cela, l’EIIL continue sa campagne de terreur contre les civils et en particulier la communauté chiite. Le 7 juin, 60 personnes – principalement des chiites – ont perdu la vie dans une vague d’attentats à la voiture piégée. Des attaques de ce type sont quotidiennes en Irak, au point qu’elles sont déjà fait 4.300 morts cette année, dont 900 sur le seul mois de mai.
Dans le fond, que les forces irakiennes aient des difficultés n’est guère étonnant : l’armée américaine, qui disposait de moyens conséquents dans les années 2005-2006, avait dû batailler ferme contre les groupes insurgés, dont est issu l’EIIL. En outre, elles manquent de moyens aériens (drones, appui) et elles restent figées dans les mêmes schémas tactiques face à adversaire qui évolue. En outre, le commandement n’est pas stable : 5 commandants se sont succédés dans la province d’al-Anbar en moins de 2 ans…
La partie s’annonce très délicate pour les autorités irakiennes, d’autant plus que l’EIIL peut bénéficier du soutien des milieux sunnites, dont certains s’estiment marginalisés par le pouvoir chiite en place à Bagdad. Suite à la perte du contrôle de la province de Ninive, le gouvernement a appelé le Parlement à décréter l’état d’urgence et annoncé la création d’une cellule de crise destinées à superviser « le (…) volontariat et (…) l’armement des citoyens volontaires » désireux d’aller combattre les insurgés et « vaincre le terrorisme ».
Quoi qu’il en soit, ce qui se joue peut-être en Irak est le leadership de la mouvance jihadiste, assuré actuellement par Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’al-Qaïda. D’ailleurs, l’émanation syrienne de cette dernière, le Front al-Nosra, est en rivalité avec EIIL.
« Depuis au moins 10 ans, il (Ayman al-Zawahiri) se cache dans la région frontalière Afghanistan-Pakistan sans faire grand-chose en réalité à part publier quelques communiqués et vidéos », soulignait récemment Richard Barrett, ancien chef du contre-terrorisme du service du MI6, le service de renseignement britannique. « qui aime l’action ira rejoindre Baghdadi », avait-il ajouté.
Dans un message diffusé au début du mois de mai, Zawahiri donnait l’impression de chercher à se raccrocher aux branches, en demandant au Front al-Nosra de cesser immédiatement la lutte fratricide, en Syrie, contre l’EIIL et en raffirmant l’appartenance de ce dernier à al-Qaïda tout en lui demandant de se concentrer sur l’Irak. Zone militaire

Sans jouer les « prophètes de malheur » on peut dire que l’Irak n’est plus. Ce qui s’est passé hier est un évènement important et dirige la région encore vers plus de destruction.
EIIL- (sunnite)-État islamique en Irak et au Levant dirigé par Al-Bagdhadi -successeur de l’abominable Al Zarquaoui , en rupture avec Al-Qaeda se dit vouloir combattre la présence des chiites en Irak. L’Iran qui avait reçu sur un plateau d’argent l’Irak par l’administration Obama,  a du mouron à se faire. C’est une brèche ouverte dans la volonté hégémonique de Téhéran de former un axe Iran, Irak, Syrie, Liban (Hezbollah). Nous ne donnons pas cher d’Al-Maliki (chiite), pion de l’Iran.
L’inconséquent Obama peut aujourd’hui jouer la vierge effarouchée et se dire inquiet, les dégâts causés dans notre région sont en grande partie dus à sa catastrophique politique.
2 questions se posent
Comment réagira Téhéran qui ne se laissera pas faire ?
Comment réagiront les Kurdes ?
Rappelons que Kirkouk est la capitale administrative autonome kurde – Kirkouk et Mossoul sont de vastes réserves de pétrole au nord.
Donc Non pas Merci.
Rédaction Israël-flash

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