Archives du blog

Membres

mardi 24 juin 2014

FLN : Bagarre à coups de ceinturon entre les deux clans

FLN : Bagarre à coups de ceinturon entre les deux clans

Une session ordinaire du Comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) se tient en ce moment à Alger (24/06/2014).


11h40 : Finalement, le Comité central parallèle s’est transformé en une simple réunion à l’issue de laquelle il a été décidé de rédiger un communiqué final et d’attendre la prochaine session du CC pour présenter un candidat. Cette réunion s’est tenue dans le restaurant attenant à la salle que Belkhadem a préféré quitter pour ne pas se voir pris en photo avec Saadani.

Dans la salle, les pros-Benflis sont nombreux, dont Abdelkader Zidouk qui était son directeur de campagne à Ain Defla. Il faut préciser que celui-ci a été exclu du parti en 2012 parce qu’il s’est présenté aux législatives sur une liste indépendante, Belkhadem ne l’ayant pas retenu sur celles du FLN.

11h15 : A l’intérieur de la sallle, Saadani prend la parole et répond à Belkhadem : «  C’est lui qui a mis en place le règlement intérieur du parti qui dispose que le secrétaure général est élu pour un mandat de 5 ans. Nous n’avons jamais exclu personne, mais ne n’acceptons pas les dérives. Que celui qui veut se porter candidat le fasse. Nous n’avons jamais exclu qui que ce soit, mais nous ne serons acceptés que le débat se tient en dehors des instances du parti ».

Le Comité central parallèle se poursuit et le FLN risque de se retrouver avec deux secrétaires généraux.   

11h05 :  Abdelaziz Belkhadem et une trentaine des membres du CC qui étaient empêchés d’accéder à la salle tiennent en ce moment un comité central parallèle.

Il est à signaler que les journalistes ont été également empêchés d’assister aux travaux de la session ordinaire du CC tenue par les pro-Saadani.

10h50 : Pendant que Belkhadem engage des consultations avec les adversaires de Saadani, celui-ci a déclaré ouverts les travaux de la session ordinaire du CC, avec cette précision que les portes de la salle restent closes. Selon l’ex-Sg du FLN, il y a 120 membres contestataires du comité à l’intérieur et auxquels on interdit la sortie.   

10h38 : La bagarre reprend de plus belle. Ceintures, arrachage de barre, tous les moyens sont bons pour que les uns arrivent à bout des autres et vis-versa.   

10h30 : Commentant ce qu’il qualifie de « dérive », Belkhadem a indiqué qu’il était malheureux que Saadani et consorts payent des gens pour s’en prendre physiquement aux membres du Comité central. Ils ont terni l’image du FLN ». Et d’ajouter : avec ce comportement anticivilisationnel, ils prouvent qu’ils sont dans le tort, sinon qu’est-ce qui empêcherait d’ouvrir les candidatures et que le futur SG quel que soit sorte des urnes. Qu’ils tiennent leur session ou pas, ils n’auront jamais la légitimité ».     

10h25 : Belkhadem et les adversaires de l’actuelle direction du parti décident de faire le forcing pour accéder à la salle. Ils sont accueillis par des malabars qui tentent de les repousser. En ce moment même, une bagarre s’est déclenchée entre les deux clans. Auparavant, les employés de l’hôtel ont ramassé tout ce qui pourrait être utilisé dans les rixes, comme les veilleuses, les cuillères et les fourchettes et autres.      

Les adversaires de Saadani le soupçonnent d'avoir convoqué des militants qui ne sont pas membres du comité central. C'est la raison pour laquelle ils demandent à ce que l'appel nominatif soit fait pour débusquer les indus-membres.

Abdelaziz Belkhadem est arrivé à 8h50 à l’hôtel El Aurassi. Il est pris d'assaut par la presse pour arracher une déclaration. Interrogé sur l'ordre du jour, il dira que c'est au comité central de décider comme il doit trancher sur le fait d'exclure ou non ceux des membres qui contestent la légitimité de Saadani.

Le ministre d'État se dirige en leur compagnie pour accéder à la salle. Il est le seul à pouvoir entrer. Les autres sont rabroués par un important cordon de sécurité du parti. S'en suit alors une prise de bec entre Amar Tou, Daadoua et les organisateurs.

Belkhadem, par solidarité décide de rester dehors : « cela fait mal au cœur qu'on interdise à ceux qui ont reçu des convocations d'entrer », dira-t-il.

Pour sa part Abderrahmane Belayat nous a déclaré que s'ils prennent part aux travaux ils imposeront l'urne. « Sinon, nous organiserons nos propres élections. N'oubliez pas que Belkhadem ne se porterait pas candidat s'il n'avait pas eu le quitus de Bouteflika qui est le président d’honneur du parti. Par ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il l'a nommé ministre d'Etat et conseiller spécial. C'est pour reprendre les rênes du parti ».

Faouzia Ababsa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire