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mardi 11 mars 2014

Terrorisme | François Hollande, "tête de l'athéisme et de la criminalité", menacé de mort par des islamistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique



Le président français, François Hollande.
Le président français, François Hollande.
© AFP
Le président français, François Hollande,
est une nouvelle fois la cible de menaces de mort postées sur un site
islamiste proche d'Al-Qaïda. Son entourage a indiqué mardi qu'il
fallait rester "extrêmement vigilant".
Avec les interventions françaises en Afrique, les menaces contre
la personne de François Hollande semblent s'être multipliées. Ces
derniers jours, un message a une nouvelle fois été posté sur Internet,
via un site islamiste proche d'Al-Qaïda. Il appelle notamment à
"exécuter la tête de l'athéisme".



>> Lire aussi : "Sur Internet, le jihad s'explique aussi en français"


"Ce n'est pas la première fois qu'il y a des menaces, mais nous
sommes extrêmement vigilants", a réagi mardi 11 mars une source proche
de François Hollande, qui précise que des menaces similaires avaient
déjà été proférées au moment de l'intervention de l'armée française au Mali, en janvier 2013.



"Même quand il n'y a pas de communication, nous sommes extrêmement vigilants"


"Ce n'est pas parce qu'elles sont exprimées qu'elles sont nouvelles
et c'est parfois quand elles ne sont pas exprimées qu'elles sont les
plus dangereuses", a ajouté la même source qui insiste : "Ce n'est pas
parce qu'il y a une communication faite par des groupes que nous y
attachons plus de prix. Même quand il n'y a pas de communication, nous
sommes extrêmement vigilants".



"À nos loups solitaires en France, exécutez la tête de l'athéisme et
de la criminalité. Terrorisez son maudit gouvernement, faites les
exploser et faites leur vivre l'horreur", indique le document posté ces
derniers jours. "Ni Hollande, ni ses soldats ne connaîtront la paix en
France à moins que les musulmans du Mali et de la Centrafrique ne la
vivent concrètement chez eux", ajoutent les jihadistes, faisant écho aux
appels lancés naguère par Oussama Ben Laden, après les attentats du 11
septembre 2001.

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