Archives du blog

Membres

lundi 14 octobre 2013

CRIME ECONOMIQUE EN ALGERIE : le pire est à venir

CRIME ECONOMIQUE EN ALGERIE : le pire est à venir
Imprimer E-mail
ШАБЛОНЫ YOOTHEME
ШАБЛОНЫ НЕДВИЖИМОСТИ JOOMLA

Détails 15 Oct 2013 Mis à jour le mardi 15 octobre 2013 01:57 Publié le mardi 15 octobre 2013 01:14 Écrit par Ali Graïchi

Le patrimoine algérien fond comme neige au soleil depuis des décennies. La spirale infernale emporte le pays dans un tourbillon dantesque depuis les années 2000. Même étouffées les frasques des Khellil et Bedjaoui, pour ne citer que les cas les plus emblématiques du hold-up de la nation, place chaque Algérien devant ses responsabilités civiques et politiques.



Ce patrimoine fond par les détournements colossaux et répétés mais aussi du fait des libéralités qui sont accordées aux groupes étrangers, tels Renault, pour donner des gages à des puissances étrangères qui assurent les despotes de leur soutien devant les abus infligés aux peuples et aident à neutraliser d’autres clans du pouvoir qui menaceraient la secte qui dispose du pays.

Ces libéralités touchent même les GE et Phillip Morris, bénéficiaires de méga-commandes ou d'accès au marché national du tabac alors qu'il est établi qu’ils sont impliqués dans les affaires d'entente sur les prix et de surfacturations.

Le clan de Tlemcen peut ainsi compter sur les immenses capacités de lobbying de ces conglomérats dans leurs propres pays afin de couper court à toute velléité d'investigation sur les procédures d'attribution de marchés et les versements délictueux auxquels ils ont pu donner lieu.
Mais il y a pire. Ce qui reste de cette richesse, les réserves gérées par la Banque Centrale, après les centaines de milliards de dollars volatilisés dans les offrandes faites aux Sawiris, Bahwan et autres, est menacé de subir le même sort. Il s'agit des dizaines de milliards de dollars souscrits en bons du Trésor américain, menacés de faillite par le blocage institutionnel actuel aux USA. Comme lors de la crise de 2008, nous aurons droit aux discours lénifiants de nos grands argentiers qui, en vérité, occultent plusieurs réalités inavouables; à savoir que notre stratégie d'investissement institutionnel cache notre aliénation aux puissances étrangères dont nous finançons les déficits structurels avec en prime une obéissance éternelle ; obéissance qui soit dit en passant est un reniement pur et simple du tiers-mondisme dont se sont nourris et abreuvés les Bouteflika et consort.

Par le refus du recours à des outils universellement acceptés comme les fonds souverains, cette politique dissimule aussi une insondable incompétence de gestionnaires nommés et maintenus en poste contre tout bon sens.

Un ancien fonctionnaire d’une institution financière internationale avertit : « Nous ne sommes plus dans une stratégie de détournement massif et institutionnalisé ; nous sommes dans une folie criminelle qui sacrifie les générations futures et hypothèque l’idée même de la nation. »

Ali Graïchi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire