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jeudi 13 juin 2013

12/06/2013 à 16h:57
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Abdelaziz Bouteflika, mardi 12 juin aux Invalides à Paris.Abdelaziz Bouteflika, mardi 12 juin aux Invalides à Paris. © APS
La télévision nationale algérienne a diffusé la première vidéo du président algérien Bouteflika diminué, mercredi 12 juin dans la soirée. Dans l'après-midi, l'agence Algérie presse service (APS) avait publié les premières photos du chef d'État prises aux Invalides.  
Mis à jour le 13 juin à 10H40
La télévision nationale algérienne a diffusé mercredi 12 juin dans la soirée, la première vidéo du président tournée depuis son lieu de convalescence, en France, aux Invalides. Entouré du Premier ministre Abdelamallek Sellal et du chef d'état-major, Ahmed Gaid Salah, le président algérien apparaît fatigué et diminué.
Déjà dans l'après-midi Algérie Presse Service publiait des clichés pris lors de la rencontre. Selon le journaliste Malik Aït-Aoudia, collaborateur de l'hebdomadaire françaisMarianne, une équipe se serait rendue mardi 11 juin à Paris, aux Invalides, où séjourne le président algérien.
© APS
© APS
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Un communiqué officiel a aussi été publié, mardi 11 juin, rompant un long silence des autorités algériennes quant à l’état de santé du président. Le document affirme que « Bouteflika est en période de soins et de réadaptation fonctionnelle aux Invalides » pour « consolider l'évolution favorable » de son état de santé. Le chef de l'État algérien avait été hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris pour un accident vasculaire cérébral (AVC), il y a bientôt 50 jours.
Ces premières images du président depuis son AVC arrivent à un moment où la presse algérienne hausse le ton. Mercredi matin, au moins trois journaux faisaient leur une sur Abdelaziz Bouteflika et notamment sur l’absence d’image de ce dernier. El Watan s’interroge d’autant plus qu’en 2005 la télévision nationale avait diffusé des images du président malade.
En Algérie, l’absence prolongée du président et l’opacité qui règne autour de son état de santé depuis plusieurs semaines fait aussi l’objet de nombreuses caricatures.

Les appels à l’application de l’article 88 de la Constitution se sont multipliés ces derniers jours. Un quatrième mandat est désormais quasiment exclu pour celui qui est à la tête du pays depuis 14 ans. Déjà plusieurs noms circulent, notamment ceux d'anciens Premiers ministres comme Ahmed Ouyahia, Abdelaziz Belkhadem et Ali Benflis. Néanmoins, la pratique forte du pouvoir présidentiel et la division de l’opposition laissent planer un grand point d’interrogation sur la future transition.

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