Mohand Arab Bessaoud Mohand Arab Bessaoud est né le 24 décembre 1924 à Taguemount El Djedid, village de la commune Kabyle d'Ouadhia, en Algérie. Dès son jeune âge, il montre des signes de révolte contre la domination coloniale. Mohand Arab Bessaoud exerce le métier d'instituteur dans sa région natale avant de rejoindre le PPA. Après le déclenchement de la révolution, il rejoint le FLN et l'ALN. En 1955 il est nommé responsable de liaisons de la wilaya III
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vendredi 15 mars 2013
Azawad : la barbarie malienne s'accentue ! - TAMAZGHA le site berbériste
La Coordnation des cadres de l’Azawad dresse un bilan provisoire et non exhaustif des exactions des forces armées maliennes
samedi 16 mars 2013
par Masin
La Coordination des cadres de l’Azawad qui dénonce les exactions commises au quotidien par l’armée malienne sur les populations de l’Azawad demande aux épris de justice et de paix de s’engager et de "dire halte aux crimes odieux des soldats maliens, à l’irresponsabilité des dirigeants maliens qui nient, en dépit de preuves irréfutables, les forfaits commis par les soldats à leurs ordres, qui prônent la loi du talion et qui tendent la main pour des négociations avec des narco terroristes".
Charnier (région de Gao, février 2013)
Oui, comment laisser faire cette barbarie d’un autre âge ? Comment admettre que la France tienne la main à une telle armée ?
Dénonçons tout cela, notamment l’attitude sournoise de la France. Envoyons des messages à Hollande pour lui dire que la responsabilité de la France est engagée dès lors que c’est à l’ombre de son intervention que ces crimes se produisent. Adressons des messages à Van Rompuy, Président de l’Union européenne dont l’argent va permettre la poursuite de ces crimes sous couvert de formation de futurs génocidaires !!!!
Protestons auprès de RFI, contre son traitement partial de la parole !!!
Agissons et ne laissons pas les Touaregs et les paisibles populations de l’Azawad périr sous la barbarie des soldats de la junte malienne, sous le regard indifférent de l’armée française.
La Rédaction.
Bilan des exactions des forces armées maliennes
Effectué par la Coordination des cadres de l’Azawad
Ce bilan n’a aucune prétention d’exhaustivité. Il est élaboré sur la base de recoupements de plusieurs témoignages concordants et convergents. Il ne peut en être autrement lorsque l’on connaît la zone où se déroulent les exactions. Les communications y sont très réduites. Les médias qui y ont accès sont sous contrôle des forces armées maliennes. Certains de ces médias recueillant des témoignages, dont notamment RFI, la radio étrangère la plus écoutée dans la sous région, est très sélective dans le don de la parole. Ce média offre plus l’opportunité aux Arabes, Songhaïs ou Touaregs de service : par exemple, récemment, le président du Conseil régional de Tombouctou qui nie en bloc le ratissage en cours dans le triangle Tombouctou Gao Gossi.
Malgré tout, les communautés et leurs relais continueront de se battre pour que cesse ce génocide diffus et intensifié à l’ombre de l’opération Serval. Les organisations civiles de l’Azawad, les cadres et les personnalités indignées multiplieront toutes les initiatives afin que ce qui se passe au Sahel se sache… Et cela va se savoir.
Période du 10 au 14 mars 2013
- Régions de Tombouctou et de Gao où sont présentes les forces armées maliennes.
- Du 10 au 12 mars 2013, sur le site touareg de Tintédeini majoritairement habité par la tribu Kel Ansar à 70 km au sud de Rharous sur la route de Gossi :
Les soldats guidés par les milices supplétives ont procédé à des humiliations et brimades avant de battre violemment tous les hommes du village qu’ils ont laissé sur place pour morts. Ils ont pillés jusqu’aux bijoux des femmes. Ils ont saccagé les demeures, les infrastructures de base (puits, fontaines…) et ont brûlé tout ce qu’ils n’ont pas pu emporter dont deux véhicules ainsi que plusieurs réserves de céréales et de foins.
En quittant le site, ils ont emmené avec eux cinq notables :
Oumar Ag Ak Haty, Med Ag Inkahawatene, Med Ag Bellehi, Karaweyne et Abdourahmane Ag Mohamed.
Cette patrouille, partie de Tombouctou, a fait jonction avec deux autres, l’une venant de Gossi au sud de Rharous et l’autre venant de du village de Adjora sur la route reliant Gossi à Gao.
Depuis les années 70 et 80, de nombreux sites de fixation touaregs sont disséminés dans la zone avec l’appui financier de la coopération internationale, en particulier de la Commission européenne. Ces sites ont été durant les années 90 la cible des patrouilles de l’armée malienne et des milices. Malgré tout, ces populations ont toujours continué à y vivre et n’ont jamais adhéré aux appels de la rébellion.
- Le 13 mars 2013 à Djebock (nord est de Gao) :
Un véhicule à bord duquel se trouvait une famille a été pris pour cible par l’armée malienne : une femme et un enfant sont gravement blessés. Le conducteur, chef de la famille, a tué.
A quelques kilomètres de là, les soldats de passage ouvrent le feu sur un campement faisant plusieurs morts et des blessés.
- Le 14 mars 2013 à Tin-Ahara, site situé à 30 km de Rharous, sur le fleuve Niger entre Tombouctou et Gao :
Une patrouille a battu tous les hommes trouvés sur le site dont certains sont à l’article de la mort.
Puits de H’mid toujours dans la zone de Rharous :
Même scénario : bastonnades et ratonnades. Cette patrouille est renforcée par des miliciens noirs dont monsieur Ousmane Ag Foumeye et monsieur Ag Amarizegh.
Les pillages et saccages interviennent à la suite des humiliations et des bastonnades. Les exactions ciblent exclusivement les peaux rouges, appellation réservée au Mali pour identifier les Touaregs et les Maures.
A Rharous :
Plusieurs arrestations dont celles de Ahmadane ag Borie, enseignant, et deux autres personnes d’origine arabe et l’autre songhaïs. Toutes ces personnes sont des civils.
La patrouille inciterait les villages et les villes traversés à mettre sur pied des milices.
Les comportements des soldats maliens à l’ombre de l’opération Serval défraient la chronique en dépit de la surdité du Président malien et de son gouvernement. La frilosité du gouvernement français à exiger la cessation de ces crimes perpétrés par des soldats maliens que les forces françaises ont réintroduit dans la région est choquante. Le silence de l’Union Européenne, qui arrosent sans aucune précaution un gouvernement de putschistes et de personnalités sans mandat légal et légitime de fonds européens, est troublant.
L’opinion publique française et européenne devrait s’indigner et exiger de leurs représentants la cessation immédiate de ces crimes gratuits et odieux. Oui, les actes systématiques de pillage, de saccage, d’exécutions et d’enlèvements de bétail ; le fait des brûler des biens… sont constitutifs de crime de génocide.
Sources :
- Association des réfugiés et victimes des répressions de l’Azawad (ARVRA) ;
- Témoignages directs recueillis par téléphone sur les sites ;
- Relais de témoignages mail d’autres personnes.
Le 15 mars 2013
Habaye Ag Mohamed,
Porte parole de la Coordination des cadres de l’Azawad
Solidarité avec les Touaregs de l’Azawad...
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